Poesie in lingua straniera


Scritta da: Eclissi
in Poesie (Poesie in lingua straniera)

Lorsque je devins fruit

Fille et garçon je fus conçue sous l'ombre de la lune
Mais Adam fut sacrifiè à ma naissance,
Immolè aux vendeurs de la nuit.
Et pour combler le vide de mon autre essence

Ma mère me baigna dans les eaux du mystère,
me plaça sur le bord de chaque montagne
et me livra au grondement des questions.
Elle me voua à l'Eve des vertiges
Et me pétrit de lumière et de ténèbres
Pour que je devienne femme centre et femme lance
Transpercée et glorieuse
Ange des plaisirs qui n'ont pas de nom.

Etrangère je grandis et personne ne moissonna mon blè.
Je dessinai ma vie sur une feuille blanche,
Pomme qu'aucun arbre n'enfanta,
Puis je l'ai fendue et j'en suis sortie
En partie vêtue de rouge et en partie de blanc.
Je ne fus pas seulement dans le temps ou en dehors de lui
Car j'ai mûri dans les deux forêts
Et je me souvins avant de naître
Que je suis une multitude de corps
Que j'ai longtemps dormi
Que j'ai longtemps vécu
Et lorsque je devins fruit
Je sus ce qui m'attendait.

J'ai priè les sorciers de prendre soin de moi
Alors ils m'emmenèrent.
J'étais
Mon rire
Doux
Ma nuditè
Bleue
Et mon péché
Timide.
Je volais sur une plume d'oiseau
et devenais oreiller à l'heure du délire.
Ils couvrirent mon corps d'amulettes
Et enduisirent mon coeur du miel de la folie.
Ils gardèrent mes trésors et les voleurs de mes trésors
M'apportèrent des silences et des histoires
Et me préparèrent pour vivre sans racines.

Et depuis ce temps-là je m'en vais.
Je me réincarne dans le nuage de chaque nuit et je voyage.
Je suis la seule à me dire adieu
Et la seule à m'accueillir.
Le désir est ma voie et la tempête ma boussole
En amour je ne jette l'ancre dans aucun port.
La nuit j'abandonne la plupart de moi-même
Puis je me retrouve et m'étreins passionnément au retour.
Jumelle du flux et du reflux
De la vague et du sable du bord
De l'abstinence de la lune et de ses vices
De l'amour
Et de la mort de l'amour.
Le jour
Mon rire appartient aux autres et mon dîner secret m'appartient.
Dans la maison de mon corps prennent refuge mes états chaque soir,
Et chaque matin on me réveille de mon absence.
Ceux qui comprennent mon rythme me connaissent,
Me suivent mais ne me rejoignent pas.
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    Scritta da: Eclissi
    in Poesie (Poesie in lingua straniera)

    Duetto

    - Tes yeux ont tissè une lumière étrange dans mon regard...
    - C'est que tu as réveillè le bois et les marins du bois.
    - Il fait bleu. Où suis-je?
    - Dans mes bras. Là où ta rivière prend feu.
    - Et cette lune sur mon cou?
    - C'est ma nuit qui veut sceller ta peau.
    - Commencement?
    - Commencements.
    - Et pourquoi éclos-tu les paupières closes?
    - Pour mieux voir ta hâte éclabousser mon attente. Pour entendre nos lèvres décoller.
    - Toi et moi, vol de cris.
    - Toi et moi, ailes migratrices du poème.
    - Je serai pour toi l'oiseau et le chasseur.
    - Tu ne me vaincras pas: je m'offrirai à ton fusil.
    - Je le planterai dans ton cœur jusqu'à la conquête.
    - Ce n'est qu'en perdant qu'on mérite le voyage.
    - Comment arriver? Tu as le corps nombreux de l'illusion.
    - Pourquoi arriver? Sois la main durable des fantasmes.
    - Tes cuisses, portails du purgatoire des paresseux.
    - Mes cuisses, barreaux de la prison qui libère.
    - Femme j'ai soif, verse-toi.
    - Que tes noms t'abreuvent: ils perlent sur mes lèvres.
    - Je laisserai les pécheurs venir à toi.
    - Mais le violon reste verrouillè. Sauras-tu le déboutonner?
    - j'apprendrai. Je le secouerai tel un arbre jusqu'à faire couler toutes ses musiques sur ma langue. Je le travaillerai comme l'artisan son or, comme le dépravè sa damnation.
    Je l'apprendrai.
    - Et tu me feras tienne, brigand?
    - Sans cesse et jamais.
    - J'aime le frisson que tu arracheras de ma gorge.
    - Alors viens. Le vin recule sans toi.
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      Scritta da: Eclissi
      in Poesie (Poesie in lingua straniera)

      Arbre bleu

      Lorsque tes yeux rencontrent ma solitude
      Le silence devient pont
      Et le sommeil tempête
      Des portes défendues s'entrouvrent
      Et l'eau apprend à souffrir.

      Lorsque ma solitude rencontre tes yeux
      Le désir monte et se répand
      Parfois marée insolente
      Vague qui court sans fin
      Ou sève qui se verse goutte à goutte
      Sève plus ardente qu'un tourment
      Commencement qui jamais ne s'accomplit.

      Lorsque tes yeux et ma solitude se rencontrent
      Je me donne nue comme la pluie
      Généreuse telle un sein rêvè
      Tendre comme la vigne qui mûrit le soleil

      Multiple je me donne
      Une braise dans chaque oeil
      Jusqu'à ce que naisse l'arbre de ton amour
      Tellement haut et rebelle
      Tellement rebelle et tellement mien
      Flèche qui revient à l'arc
      Racine où convergent mes nuages
      Palmier bleu plantè dans mes soupirs
      Ciel montant que rien n'arrêtera.
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        Scritta da: Mara Signorini
        in Poesie (Poesie in lingua straniera)

        Christmas

        Christmas is hope
        to be remembered,
        Christmas is ground of
        renewal,
        Christmas is excuse for
        to be invited,
        Christmas is opportunity
        to meet,
        Christmas is reason
        to remedy
        to error,
        Christmas is desire
        to be together,
        Christmas is sadness
        if it not take
        alteration,
        Christmas is search
        of novelty,
        Christmas is expectation
        of improvement,
        Christmas is necessity
        to recognize
        as whole
        among to people
        and in the tradition.
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          Scritta da: Damon Darkland
          in Poesie (Poesie in lingua straniera)

          Time

          Black clouds are running in the sky like big black birds...
          messengers of bad news... slowly, they cover the sky.
          My ship ploughs the waves of the time to search you... my polar star.
          I seek refuge near you...
          Clouds tear their pain drop by drop into my heart...
          Sadness, slowly, fill my soul... my ship without guide is all at sea...
          My ancient research of you is starting again through the sea of the time.

          Nere nuvole corrono nel cielo come grossi uccelli neri...
          messaggeri di cattive notizie... lentamente coprono il cielo.
          La mia nave solca le onde del tempo per cercarti... mia stella polare.
          Cerco rifugio vicino a te.
          Le nuvole piangono il loro panico goccia a goccia nel mio cuore... la tristezza, lentamente, riempie la mia anima... la mia nave senza guida è alla deriva...
          Il mio antico cercarti riparte ancora attraverso il mare del tempo.
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            Scritta da: Anna De Santis
            in Poesie (Poesie in lingua straniera)

            I'd like christmas to be a magic word

            Give me your hand,
            and i'll take you away
            to see sufferings
            diseases and privations.
            It's the story of people
            deprived of ddignity,
            without anything more.
            I'd like Christmas
            to be a magic world,
            I'd like all the cildrenn
            happily to daydream.
            Come along with me!
            A small help is enough,
            we'll involve all the world.
            Will is surely all,
            and so many chilren
            will probably love,
            what everyone needs,
            a home and a family.
            Stop images of death
            because of useless wars
            of hunger, famine
            end so many diseases.
            Find out in your heart
            what you've got in excess,
            give all the people
            who haven't got anything.
            All that you have
            and all that you give
            will come back to you.
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              Scritta da: Damon Darkland
              in Poesie (Poesie in lingua straniera)

              Memories

              I found a violet into an old book...
              Old memories like a river flue in my mind...
              Withered violet recalls her scent,
              her voice, her harm...
              My fingers touch the old violet...
              Violet slips away like sand through my fingers...
              Like bubbles soap my memories vanished.

              Ho trovato una viola in un vecchio libro...
              I ricordi, come un fiume in piena,
              si riversano nella mia mente...

              Pur appassita la viola mi richiama
              il suo profumo, la sua voce, il suo calore...

              Le mie dita sfiorano il fiore appassito...
              che scivola via come sabbia tra le dita.

              Come bolle di sapone i ricordi svaniscono.
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                Scritta da: Damon Darkland
                in Poesie (Poesie in lingua straniera)

                Stars

                I'm alone near the sea
                I hear sea sings a song
                Words are like snowflakes
                That cover my soul.

                I shout loud your name
                But you don't hear me
                My heart is crying but you
                Don't turn your head.

                Silent witness stars watch
                This man that shout his love...
                And snow fells again.

                Sono solo in riva al mare
                ed ascolto il mare cantare una canzone.
                Le parole, come fiocchi di neve,
                coprono la mia anima.

                Grido forte il tuo nome
                ma tu non ascolti
                il mio cuore piange
                ma tu non mi guardi

                Silenziose testimoni le stelle vedono
                quest'uomo urlare il suo amore...
                e la neve continua a cadere.
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                  Scritta da: Edoardo Grimoldi
                  in Poesie (Poesie in lingua straniera)

                  L'organo di Barberia

                  Moi je joue du piano
                  disait l'un
                  moi je joue du violon
                  disait l'autre
                  moi de la harpe moi du banjo
                  moi du violoncelle
                  moi du biniou... moi de la flûte
                  et moi de la crécelle.
                  Et les uns et les autres parlaient parlaient
                  parlaient de ce qu'ils jouaient
                  On n'entendait pas la musique
                  tout le monde parlait
                  parlait parlait
                  personne ne jouait
                  mais dans un coin un homme se taisait:
                  "Et de quel instrument jouez-vous Monsieur
                  qui vous taisez et qui ne dites rien?"
                  lui demandèrent les musiciens
                  "Moi je joue de l'orgue de Barbarie
                  et je joue du couteau aussi"
                  dit l'homme qui jusqu'ici
                  n'avait absolument rien dit
                  et puis il s'avança le couteau à la main
                  et il tua tous les musiciens
                  et il joua de l'orgue de Barbarie
                  et sa musique était si vraie
                  et si vivante et si jolie
                  que la petite fille du maître de la maison
                  sortit de dessous le piano
                  où elle était couchée
                  endormie par ennui
                  et elle dit:
                  "Moi je jouais au cerceau
                  à la balle au chasseur
                  je jouais à la marelle
                  je jouais avec un seau
                  je jouais avec une pelle
                  je jouais au papa et à la maman
                  je jouais à chat perché
                  je jouais avec mes poupées
                  je jouais avec une ombrelle
                  je jouais avec mon petit frère
                  avec ma petite soeur
                  je jouais au gendarme
                  et au voleur
                  mais c'est fini fini fini
                  je veux jouer à l'assassin
                  je veux jouer de l'orgue de Barbarie."
                  Et l'homme prit la petite fille par la main
                  et ils s'en allèrent dans les villes
                  dans les maisons dans les jardins
                  et puis ils tuèrent le plus de monde possible
                  après quoi ils se marièrent
                  et ils eurent beaucoup d'enfants.
                  Mais
                  l'aînè apprit le piano
                  le second le violon
                  le troisième la harpe
                  le quatrième la crécelle
                  le cinquième le violoncelle
                  et puis ils se mirent à parler parler
                  parler parler parler
                  on n'entendit plus la musique
                  et tout fut à recommencer!

                  Io suono il piano
                  uno diceva
                  E io il violino
                  l'altro diceva
                  Io l'arpa io il banjo
                  io il violoncello
                  io il flauto... io cornamusa...
                  io raganella...
                  Gli uni e gli altri parlavano parlavano
                  parlavano di quello che suonavano.
                  Non si sentiva musica
                  tutti quanti parlavano
                  più nessuno suonava
                  ma in un angolo un uomo stava zitto:
                  "E voi mio signore che strumento suonate
                  voi che state lì zitto e non parlate?"
                  "Io suono l'organo di Barberia
                  e me la cavo col coltello"
                  disse l'uomo che fino a quel momento non aveva fiatato
                  e poi si fece avanti con il coltello in mano
                  e ammazzò tutti i musicanti
                  e suonò l'organo di Barberia
                  e così vera musica era la sua
                  e così viva e bella
                  che la bambinetta del padrone di casa
                  uscì da sotto il piano
                  dove per noia giaceva addormentata
                  e disse:
                  "io giocavo col cerchio
                  a palla prigioniera
                  giocavo al mondo
                  giocavo col secchiello e la paletta
                  giocavo ai genitori
                  giocavo a nascondino
                  giocavo con la bambola
                  giocavo con l'ombrello
                  con il mio fratellino
                  con la mia sorellina
                  giocavo a guardia e ladro
                  ma adesso basta! Adesso basta!
                  Adesso voglio giocare all'assassino
                  adesso voglio suonare l'organo di Barberia."
                  E l'uomo prese per mano la bambina
                  e andarono per case
                  per città per giardini
                  ammazzando tutta la gente che potevano ammazzare
                  dopodiché si sposarono
                  e fecero tanti bambini
                  senonché
                  il primo studiò piano
                  il secondo violino
                  il terzo arpa
                  il quarto raganella
                  il quinto violoncello
                  e poi cominciarono a parlare a parlare
                  la musica non si sentiva più
                  e tutto questo andò a ricominciare!
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