Poesie in lingua straniera migliori


Scritta da: Silvana Stremiz
in Poesie (Poesie in lingua straniera)

Je suis comme je suis

Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi

Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu'st-ce que ça peut vous faire
Ce qui m'est arrivé
Oui j'ai aimé quelqu'un
Oui quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer.
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    Scritta da: Eclissi
    in Poesie (Poesie in lingua straniera)

    Alba

    Mi corazón oprimido
    siente junto a la alborada
    el dolor de sus amores
    y el sueño de las distancias.
    La luz de la aurora lleva
    semillero de nostalgias
    y la tristeza sin ojos
    de la médula del alma.
    La gran tumba de la noche
    su negro velo levanta
    para ocultar con el día
    la inmensa cumbre estrellada.

    ¡Què harè yo sobre estos campos
    cogiendo nidos y ramas,
    rodeado de la aurora
    y llena de noche el alma!
    ¡Què harè si tienes tus ojos
    muertos a las luces claras
    y no ha de sentir mi carne
    el calor de tus miradas!

    ¿Por què te perdì por siempre
    en aquella tarde clara?
    Hoy mi pecho està reseco
    como una estrella apagada.
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      Scritta da: Silvana Stremiz
      in Poesie (Poesie in lingua straniera)

      Fille d'acier

      Je n'aimais personne dans le monde
      Je n'aimais personne sauf celui que j'aimais
      Mon amant mon amant celui qui m'attirait
      Maintenant tout a changé est-ce lui qui a cessé de m'aimer
      Mon amant qui a cessé de m'attirer est-ce moi?
      Je ne sais pas et puis qu'est-ce ça pet faire tout ça?
      Maintenant je suis couchée sur la paille humide de l'amour
      Toute seule avec tous les autres toute seule désespsèrée
      Fille de fer-blanc fille rouillée
      O mon amant mon amant mort ou vivant
      Je veux que tu te rappelles autrefois
      Mon amant celui qui m'aimait et que j'aimais.
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        Scritta da: patatina
        in Poesie (Poesie in lingua straniera)

        The stars (le stelle)

        Let those who are in favor with their stars
        Of public honour and proud titles boast,
        Whilst i whom fortune of such triumph bars,
        Unlooked for joy in that i honour most.

        Great princes'favorites their fair leaves spread,
        But as the mar igold at the sun's eye,
        And in themselves their pride lies burièd,
        For at a frown they in their glory die.

        The painful warrior famousèd for fight,
        After a thousand victories once foiled,
        Is from the book of honour razèd quite,

        And all the rest forgot for wich he toiled.
        Then happy i that love and am belovèd
        Where i may not remove, nor be removèd.


        Chi è nel favore delle stelle, vanti
        pubblici onori e titoli orgogliosi -
        io, cui nega Fortuna un tale ammanto,
        godo non visto di quel che più onoro.

        Dei grandi i favoriti apron le foglie
        quale calendula al sole si schiude,
        ma il loro orgoglio è in loro già sepolto:
        un corruccio - e nel colmo son perduti.

        Il guerrier faticoso, in armi celebre,
        dopo vittorie a mille a un primo smacco
        dal libro dell'onore si cancella

        e quel s'oblia per cui tanto ha penato.
        Felice me che riamato amo
        dove né io né altri può staccarmi.
        Composta venerdì 4 dicembre 2009
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          Scritta da: Edoardo Grimoldi
          in Poesie (Poesie in lingua straniera)

          L'organo di Barberia

          Moi je joue du piano
          disait l'un
          moi je joue du violon
          disait l'autre
          moi de la harpe moi du banjo
          moi du violoncelle
          moi du biniou... moi de la flûte
          et moi de la crécelle.
          Et les uns et les autres parlaient parlaient
          parlaient de ce qu'ils jouaient
          On n'entendait pas la musique
          tout le monde parlait
          parlait parlait
          personne ne jouait
          mais dans un coin un homme se taisait:
          "Et de quel instrument jouez-vous Monsieur
          qui vous taisez et qui ne dites rien?"
          lui demandèrent les musiciens
          "Moi je joue de l'orgue de Barbarie
          et je joue du couteau aussi"
          dit l'homme qui jusqu'ici
          n'avait absolument rien dit
          et puis il s'avança le couteau à la main
          et il tua tous les musiciens
          et il joua de l'orgue de Barbarie
          et sa musique était si vraie
          et si vivante et si jolie
          que la petite fille du maître de la maison
          sortit de dessous le piano
          où elle était couchée
          endormie par ennui
          et elle dit:
          "Moi je jouais au cerceau
          à la balle au chasseur
          je jouais à la marelle
          je jouais avec un seau
          je jouais avec une pelle
          je jouais au papa et à la maman
          je jouais à chat perché
          je jouais avec mes poupées
          je jouais avec une ombrelle
          je jouais avec mon petit frère
          avec ma petite soeur
          je jouais au gendarme
          et au voleur
          mais c'est fini fini fini
          je veux jouer à l'assassin
          je veux jouer de l'orgue de Barbarie."
          Et l'homme prit la petite fille par la main
          et ils s'en allèrent dans les villes
          dans les maisons dans les jardins
          et puis ils tuèrent le plus de monde possible
          après quoi ils se marièrent
          et ils eurent beaucoup d'enfants.
          Mais
          l'aînè apprit le piano
          le second le violon
          le troisième la harpe
          le quatrième la crécelle
          le cinquième le violoncelle
          et puis ils se mirent à parler parler
          parler parler parler
          on n'entendit plus la musique
          et tout fut à recommencer!

          Io suono il piano
          uno diceva
          E io il violino
          l'altro diceva
          Io l'arpa io il banjo
          io il violoncello
          io il flauto... io cornamusa...
          io raganella...
          Gli uni e gli altri parlavano parlavano
          parlavano di quello che suonavano.
          Non si sentiva musica
          tutti quanti parlavano
          più nessuno suonava
          ma in un angolo un uomo stava zitto:
          "E voi mio signore che strumento suonate
          voi che state lì zitto e non parlate?"
          "Io suono l'organo di Barberia
          e me la cavo col coltello"
          disse l'uomo che fino a quel momento non aveva fiatato
          e poi si fece avanti con il coltello in mano
          e ammazzò tutti i musicanti
          e suonò l'organo di Barberia
          e così vera musica era la sua
          e così viva e bella
          che la bambinetta del padrone di casa
          uscì da sotto il piano
          dove per noia giaceva addormentata
          e disse:
          "io giocavo col cerchio
          a palla prigioniera
          giocavo al mondo
          giocavo col secchiello e la paletta
          giocavo ai genitori
          giocavo a nascondino
          giocavo con la bambola
          giocavo con l'ombrello
          con il mio fratellino
          con la mia sorellina
          giocavo a guardia e ladro
          ma adesso basta! Adesso basta!
          Adesso voglio giocare all'assassino
          adesso voglio suonare l'organo di Barberia."
          E l'uomo prese per mano la bambina
          e andarono per case
          per città per giardini
          ammazzando tutta la gente che potevano ammazzare
          dopodiché si sposarono
          e fecero tanti bambini
          senonché
          il primo studiò piano
          il secondo violino
          il terzo arpa
          il quarto raganella
          il quinto violoncello
          e poi cominciarono a parlare a parlare
          la musica non si sentiva più
          e tutto questo andò a ricominciare!
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