Immenso e rosso Sopra il Grand Palais Il sole d'inverno viene E se ne va Come lui il mio cuore sparirà E tutto il mio sangue se ne andrà Se ne andrà in cerca di te Amore mio Bellezza mia E ti ritroverà In qualunque posto tu stia.
Lenzuola bianche in un armadio Lenzuola rosse in un letto Un figlio in una madre La madre nei dolori Il padre davanti alla stanza La stanza nella casa La casa nella città La città nella notte La morte in un grido E il figlio nella vita.
Trois allumettes une à une allumées dans la nuit La première pour voir ton visage tout entier La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l'obscuritè tout entière pour me rappeler tout cela En te serrant dans mes bras.
Tre fiammiferi uno dopo l'altro accesi nella notte Il primo per vedere intero il volto tuo il secondo per vedere gli occhi tuoi l'ultimo per vedere la tua bocca e l'oscurità completa per ricordarmi queste immagini Mentre ti stringo a me tra le mie braccia.
Pericoloso e tenero il volto dell'amore m'è apparso la sera d'un lunghissimo giorno Forse era un arciere con l'arco o un musicante con l'arpa Non so più Non so niente La sola cosa che so è che mi ha ferita forse con una freccia forse con una canzone La sola cosa che so è che mi ha ferita ferita al cuore ferita per la vita E brucia come brucia la ferita dell'amore.
Ragazza d'acciaio non amavo nessuno al mondo Non amavo nessuno eccetto colui che amavo Il mio innamorato il mio amante colui che mi attraeva Ora tutto e cambiato è lui che ha cessato di amarmi Il mio innamorato che ha cessato di attirarmi sono io? Non lo so e poi cosa cambìa? Sono ora stesa sulla paglia umida dell'amore Tutta sola con tutti gli altri tutta sola disperata Ragazza di latta ragazza arrugginita O amore amore mio morto o vivo Voglio che tu ti ricordi del passato Amore che mi amavi da me ricambiato.
Sulla porta dell'officina d'improvviso si ferma l'operaio la bella giornata l'ha tirato per la giacca e non appena volta lo sguardo per osservare il sole tutto rosso tutto tondo sorridente nel suo cielo di piombo fa l'occhiolino familiarmente Dimmi dunque compagno Sole davvero non ti sembra che sia un po' da coglione regalare una giornata come questa ad un padrone?
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré Cet amour Beau comme le jour Et mauvais comme le temps Quand le temps est mauvais Cet amour si vrai Cet amour si beau Si heureux Si joyeux Et si dérisoire Tremblant de peur comme un enfant dans le noir Et si sûr de lui Comme un homme tranquille au milieu de la nuit Cet amour qui faisait peur aux autres Qui les faisait parler Qui les faisait blêmir Cet amour guetté Parce que nous le guettions Traqué blessé piétiné achevé nié oublié Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié Cet amour tout entier Si vivant encore Et tout ensoleillé C'est le tien C'est le mien Celui qui a été Cette chose toujours nouvelles Et qui n'a pas changé Aussi vraie qu'une plante Aussi tremblante qu'un oiseau Aussi chaude aussi vivante que l'été Nous pouvons tous les deux Aller et revenir Nous pouvons oublier Et puis nous rendormir Nous réveiller souffrir vieillir Nous endormir encore Rêver à la mort Nous éveiller sourire et rire Et rajeunir Notre amour reste là Têtu comme une bourrique Vivant comme le désir Cruel comme la mémoire Bête comme les regrets Tendre comme le souvenir Froid comme le marbre Beau comme le jour Fragile comme un enfant Il nous regarde en souriant Et il nous parle sans rien dire Et moi j'écoute en tremblant Et je crie Je crie pour toi Je crie pour moi Je te supplie Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment Et qui se sont aimés Oui je lui crie Pour toi pour moi et pour tous les autres Que je ne connais pas Reste là Là où tu es Là où tu étais autrefois Reste là Ne bouge pas Ne t'en va pas Nous qui sommes aimés Nous t'avons oublié Toi ne nous oublie pas Nous n'avions que toi sur la terre Ne nous laisse pas devenir froids Beaucoup plus loin toujours Et n'importe où Donne-nous signe de vie Beaucoup plus tard au coin d'un bois Dans la forêt de la mémoire Surgis soudain Tends-nous la main Et sauve-nous.
Trois allumettes une à une allumées dans la nuit La première pour voir ton visage tout entier La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l'obscurité tout entière pour me rappeler tout cela En te serrant dans me bras.